Argentine | Le chantier naval, les mineurs, les universités occupées : Peut-on faire comme en Mai 68 ?

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Federico Dertaube
A la fin du mois de mai 1968, il y avait 10 millions de travailleurs en grève en France et presque toutes les grandes universités étaient occupées par les étudiants. Quelques unes des entreprises clés de l’industrie étaient également ocupées par ses ouvriers, alors que ses actions se répliquaient dans tout le territoire. Il y avait des mobilisations communes qu’ont rempli les rues et des villes entières, notamment Nantes sur le contrôle des ouvriers, étudiants et paysans.
Le pouvoir politique, pratiquement paralysé pendant deux semaines. Mai 68 c’était un coup qu’a traversé les frontières du monde. Bien évidement faire la comparaison avec la situation en Argentine serait naïf et exagéré. Mais il faut bien prendre en compte que le mois avant ces événements il n’y avait personne qui pourrais même pas les imaginer. Tout au contraire, en Argentine, le débordement il semble imminent et presque prédictible. A 50 ans du Mai 68 on voudrais bien rechercher ce qui peut nous apporter cette expérience historique.
Au fil de 1968 tombe l’illusion de croissance économique indéfini, du capitalisme sans contradictions, d’une société sans lutte des classe. C’est vrai que la révolution cubaine nurrissait l’imagination de toute une génération, mais aux côtés la bourgeoisie regardait avec satisfaction la victoire du monde civilisé par tout le territoire européenne ou les révolutions c’était des échos lointains d’un passé barbare. Vietnam c’était loin et la guerre d’Algérie avait fini et le communistes domestiqués. L’URSS avait proclamé officiellement la « coexistence pacifique » et la capitulation de tout perspective de lutte de classe.
Mai c’était la foudre dans un ciel calme, pas attendu par ses ennemies et même pas par ses protagonistes, la commotion a été brutal.
Certains patrons, ces petits dictateurs habitués à regarder ses travailleurs avec un mépris profonde se sont vu d’un coup enfermés dans leurs bureaux sans aucun pouvoir. Il a faillît juste que toute cette armé des esclaves sortent de l’obscurité pour faire face à l’individualité et l’avarice demeure impuissante.
Le gouvernant par excellence et héro de la « Résistance » à l’occupation nazi, militaire de grande expérience avait imposé un régime quasi personnaliste à force d’un coup d’État dix ans avant, avait disparu les deux dernières semaines. Il semblait caché.
Les confortables fauteuils des bureaucrates, serviles répliques de ceux de Moscou se sont vu déstabilisés par un tremblement que les laissez pas dormir.
Cependant, six ou set semaines avant tout semblait ordinaire. De Gaulle imposait son plan du gouvernement sans problèmes sauf quelques mal entendues avec les parlementaires communistes, têtes de la CGT qui participaient au théâtre de faire opposition aux actions du gouvernement.
Autant les plus décidés adversaires au gaullisme c’était des petits groupes des étudiants universitaires donc son cadre d’action avait lieu à la Sorbonne et à Nanterre. Un de ses protagonistes raconte que quelques mois avant ils avaient pris l’audacieuse aventure d’intervenir avec graffitis les installations de l’université. Cette forme d’expression est devenue un emblème d’un des mouvements le plus grandes de ce dernier demi siècle.
Il semblait quelque chose d’impossible ce mouvement des petits groupes d’étudiants que le gouvernement avait forcement méprisé, et que désormais réussissent à mettre un pied dans le mouvement ouvrière. Il semblait impossible et ils ont bien exprimé « soyons réalistes, demandons l’impossible »
Même si aujourd’hui on est bien loin de faire comme à Mai 68. Il faut tenir en compte que les semaines d’avant, ses protagonistes étaient très loin de le faire et ils ont fait. Et pour le faire, il a faillît juste un coup de grâce.
Ils avait sur ses épaules une des traditions la plus riche du monde. Les travailleurs français ont eu besoin de se identifier avec la lutte des étudiantes comme la seule façon d’exprimer l’accablement et s’ ébrouer la somnolence de la direction syndical. La principal tâche de la bureaucratie pendant des décennies c’était d’engourdir la volonté d’agir du peuple qui avait fait la Révolution Française, les Printemps du peuple et la Commune de Paris, premier gouvernement ouvrière de l’histoire.
Cette adaptation au possible, la capitulation de la lutte pour quelques négociations palliatifs, le confort et bonnes relations entre fonctionnaires, l’incapacité d’aller au delà du capitalisme, avait fait des dirigeantes de la CGT une couche de fonctionnaires bien payés et bien amis du pouvoir. Ils n’avait pas de confiance dans la force des travailleurs, elle s’avait dilué.
La Nuit des Barricades au quartier latino c’était l’étincelle qu’a réveille de la sieste syndicale a milliards des travailleurs qu’ont décidé de faire opposition aux forces du CRS, force de choque du gaullisme. Pendant que la police bloquée le quartier latino (où il est la Sorbonne), les étudiants ont construit des barricades au chaque point d’accès avec la firme décision de freiner la répression. Ils y sont passé tout la nuit et ils ont vaincu.
Au même temps les fonctionnaires qui faisait plus confiance à ses portefeuilles qu’aux affiliés ; la CGT et les dirigeants du Partie Communiste, qu’ont tout essayé pour faire peur aux travailleurs en soi disant qu’ils était des « gauchistes » et des « provocateurs » comme si c’était quelque chose d’ étrange et contraire aux intérêts des ouvriers sur la calomnie de « faire le jeux au gouvernement »
Le mot « gauchistes » n’a pas été choisi à l’hasard. En effet la gauche ava’une influence très importante au sein du mouvement universitaire. Sans une bureaucratie qui les souffle les oreilles et qui menace ses envie de lutte, sans patrons, sans une vigilance permanente, les étudiants ont pris dans ses mains le méthodes traditionnelles de la classe. C’été précisément la résistance et l’occupation des établissements, la Nuit des Barricades et sa fermeté d’esprit qui reflété l’ancien rôle de la classe ouvrière la source d’inspiration pour tous les travailleurs. Ils ont été une étincelle qui a été devenu un feu incontournable !
Alors c’été le 13 mai qu’au delà de la campagne syndicale contre les « gauchistes » et même s’il avez pas eu un contacte entre ouvrières et étudiants auparavant, il y a eu un million de personnes dans les rues de Paris. La colonne jeune et indépendant avec une énergie rayonnante ses chants et sa volonté de lutte face à la routine, la passivité et l’absence absolut des anciennes organisations ouvrières. Reflétés dans cette nouvelle génération , les travailleurs encouragés ont repris leurs esprits et leur motivation. Il avait née l’union entre ouvrières et étudiants !
Mais il manquait encore emporter la lutte de la fac et la rue à l’usine. Les plus décidés, les ouvrières de la Renault- Bittencout ont agi comme une vrai avant garde en menant l’occupation de l’usine et en coordination avec les étudiants et puis ils sont occupé la Sorbonne, et puis toutes les administrations et centenaires d’organismes de travail. Le pouvoir été contre les cordes.
Néanmoins, le gouvernament semblait pas avoir un crise auparavant. Mai c’été l’explotion d’un mécontentement globale et proffonde accumulé par long temps. Le mouvement avait anticipé la crise et matérialisé la crise en soi. En Argentine s’ajoute une antécedente: plus d’un million de personnes engagés avec les droits des femmes avec un 8 août massive avec ses propes méthodes d’occupations et organisations universitaires suivis de l’ensemble des enseignantes et travailleurs. Peut-on bien se demander qu’est ce qui peux se passer si on se resemble avec les actions, le décisions, les occupations?
Les travailleurs de EPEC à Cordoba ont organisé la solidarité avec les étudiants puis les travailleurs des chantiers navals ont participé de leurs assemblées et même organisé des actions concertées avec aux. Peut on parler des symptômes? Peut on s’attendre une grève mené par ouvrières et étudiants? Il faudra nourrir encore le liens entre les deux groupes, on ne oublie pas que les grands mouvements de lutte ont eu besoin d’un cumulus d’expériences. Il faut accepter qu’on est loin encore et que les comparaison sont parfois exagérées, qu’il semble encore impossible.
Soyez réalistes, demandez l’impossible !

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