
Les attaques surprises du Hamas ce matin ont déclenché une vague d’articles de presse. Cette même presse qui aujourd’hui crie à l’indignation ne dénonce pas les massacres quotidiens, les bombardements, les déplacements systématiques, ni la politique d’épuration ethnique d’Israël contre les Palestiniens dans les territoires occupés.
Aujourd’hui, le président d’extrême droite Netanyahou, politicien raciste responsable de dizaines de massacres, de déplacements forcés et d’autres actes de violence, promet de nouvelles représailles, qui n’est rien d’autre que la poursuite de sa politique de nettoyage ethnique.
En 1948, l’État d’Israël a été fondé par la force des armes, chassant le peuple palestinien de ses maisons et tuant des milliers de personnes. La propagande sioniste veut convaincre le monde que personne ne vivait là, que les Palestiniens n’ont commencé à faire des réclamations que lorsque que les sionistes ont repris le territoire. La vérité est qu’Israël a été constitué dès le départ comme un État raciste et que sa politique a été celle d’un génocide du peuple palestinien.
L’attaque du Hamas est venue de la bande de Gaza, un petit territoire dans lequel les Palestiniens ont été déplacés, enfermés dans des murs, entourés de violence militaire. Gaza est la plus grande prison à ciel ouvert du monde.
Cette année a vu une escalade des provocations en Cisjordanie, l’autre territoire où les Palestiniens vivent dans leur terre natale. Chaque semaine, de nouveaux colons israéliens s’y installent, cherchant à les chasser de leurs maisons comme ils l’ont fait dans tout le territoire qui s’appelle « Israël ».
Sans remonter trop loin dans le temps, il y a déjà eu plusieurs bombardements de la bande de Gaza cette année, avec des dizaines ou des centaines de morts, sans aucune violence de la part des Palestiniens. En juin, Israël a lancé une opération de nettoyage ethnique dans la ville de Jénine en Cisjordanie. Ce massacre avait été précédé d’un pogrom à Turmus Ayya, lorsque 200 colons israéliens sont entrés dans la ville palestinienne pour attaquer des civils, détruire des maisons et incendier des véhicules.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahou est composé de groupes nationalistes et d’ultra-droite qui ont pris une importance considérable au sein du gouvernement, en particulier le puissant ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, un fanatique religieux féroce défenseur de l’apartheid et du génocide du peuple Palestinien, furieusement anti-musulman, et leader du parti d’ultra-droite Otsmah Yehudit (Pouvoir juif).
Même avec les méthodes des groupes islamiques, si différentes des rébellions populaires comme la première Intifada, la violence est de la responsabilité pure et exclusive des colonisateurs, jamais des colonisés. Et le colonisateur est l’État raciste d’Israël.