
Le candidat d’extrême-gauche souhaite « renverser le capitalisme », dans son programme à l’occasion de l’élection présidentielle. Celui-ci estime qu’un débat d’idée « à gauche » est nécessaire.
Un changement total de système économique. Invité ce dimanche 23 janvier sur France 2, dans On est en direct, Philippe Poutou a confirmé sa candidature à la présidentielle de mars prochain. Même si la recherche de parrainages semble être plus complexe, suite à la crise sanitaire entre autres.
« On continue d’avancer, nous en sommes à 221 promesses, autant qu’en 2017 », a-t-il déclaré sur le plateau de Laurent Ruquier. L’ancien ouvrier et élu à Bordeaux, appelle les maires hésitants à lui accorder un parrainage. « Notre candidature est utile », a-t-il prôné. Celui qui défend un salaire minimum à 1800 euros net, une semaine à 32 heures et une retraite à 60 ans a répété « l’utilité » de sa candidature. « On a besoin d’un débat d’idée à gauche, entre les forces militantes de gauche », a-t-il estimé, ce dimanche.
Le candidat qui se veut anti-système capitaliste, souhaite une nationalisation de plusieurs pans de l’économie : énergie et santé notamment. Il estime que « la richesse, c’est le vol ». Celui-ci dénonce un enrichissement des plus riches durant la pandémie. « Les riches s’enrichissent (sic) en piquant l’argent à la société », a-t-il estimé.
Philippe Poutou estime également que le « système » économique français doit évoluer. « Un changement de président ne suffit pas à tout changer, souvent les forces économiques ne suivent pas« , dénonce le candidat.