Dani L.
Cette semaine, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a rendu publique son interpellation à l’État français concernant le dossier et l’investigation de la mort d’Adama Traoré, victime de la violence policière raciste à Beaumont sur Oise. L’autorité internationale a signalé comme problématique les délais de traitement du dossier, les procédures d’instruction de l’affaire et le manque d’analyse des motifs racistes. Tous ces éléments ont fait croire au Comité qu’il pourrait y avoir un manque d’impartialité de la part de la justice, notamment sur les juges de l’affaire.
Pour ces raisons, le comité ‘Justice pour Adama’ a appelé à se manifester encore une fois ce samedi 12 février pour continuer à réclamer justice et pour faire valoir la décision du Comité des droits de l’homme de l’ONU contre la justice et l’État français.
La réponse du gouvernement reste toujours la même : police partout, justice nulle part. La manifestation parisienne a été nassée pendant 2 heures avec l’excuse de la police d’un ‘risque d’attaques d’extrême droite’ contre les militantes antiracistes qui se sont organisés pour dénoncer la violence policière.
Malgré les tentatives policières de l’empêcher, la manifestation a fini pour réussir à faire son trajet prévu avec des cortèges des jeunes qui ne veulent plus tolérer la violence raciste de la police. Nous continuerons à crier dans la rue ‘Justice pour Adama’ et à accompagner les victimes des violences policières jusqu’à l’obtention de justice.
