L’ouverture de l’université d’été a surprise sans galvaniser la foule, avec la présence en meeting inaugural d’Aurélie Trouvé, députée de la France Insoumise. Les temps forts de l’université auront plus été l’hommage à Alain Krivine, ancien porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire, décédé cette année, et le débat « Quels sont les enjeux du prochain congrès du NPA ? ». Le cycle « Débats pour une gauche de combat » n’a pas suscité l’intérêt escompté, les alliances envisagées avec les réformistes ne faisant pas l’unanimité. Un autre débat circule en lame de fond, sur le positionnement sur l’aide en armement de l’Ukraine par les Occidentaux.
Deux « camps » se sont clairement polarisés lors des cinq jours d’échanges : celui des celles et ceux qui pensent que le NPA est un échec et souhaitent se recomposer, peut-être à travers La Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) ; et celles et ceux qui veulent maintenir un parti communiste révolutionnaire indépendant. Bien des camarades se retrouvent également au milieu du gué sur ce clivage. Le débat réforme ou révolution ne semble pas tranché pour tout le monde.
Dans ce contexte, la réunion ouverte proposée par les camarades de la fraction L’Etincelle et du courant Anticapitalisme et Révolution, avec la participation de Démocratie Révolutionnaire et de Socialisme ou Barbarie, semble être un pas en avant pour l’unité de celles et ceux qui défendent la construction d’un parti indépendant.
Le NPA doit relever l’enjeu démocratique de conduire un débat équitable dans les mois qui viennent, pour continuer de porter ses combats au-delà de 2022.