Sortons Macron !

Nous ramasserons les poubelles quand Macron et sa réforme seront dedans.

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49.3 nuances de colère

Le passage en force du gouvernement Macron-Borne avec l’article 49.3 a soufflé sur les braises de la contestation et à amené encore plus de monde à se mobiliser et à se mettre en grève. De nouveaux secteurs entrent dans la bataille, et la mobilisation de ceux qui étaient déjà mobilisés se relance. Les éboueuses et éboueurs, locomotive de la mobilisation, rempilent après 3 semaines de grève. A Gonfreville, la raffinerie est à l’arrêt et la moitié des stations essences manquent de carburants. Macron lui-même à dû revenir sur sa dernière provocation, inviter le prince d’Angleterre, Charles III, au château de Versailles. Le renseignement territorial aurait eu l’information selon laquelle le monarque n’aurait pas été bien reçu, quelle clairvoyance !

400 lycées bloqués, 3,5 millions de personnes dans les rues, la journée du jeudi 23 mars a démontré le dynamisme de la lutte. Les cortèges partout en France étaient inspirés, faisant ressentir aux manifestant.e.s un fort sentiment de cohésion. Les manœuvres de la police pour provoquer des accidents pendant les manifestations n’ont pas entamé le mouvement, la détermination et la colère dominent la peur.

Alors que certains bureaucrates syndicaux cherchent des nouvelles propositions pour apaiser la situation, la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. C’est pour cela qu’ils ont dû appeller à une nouvelle date de grève nationale ce mardi 28 mars. Les manifestations, blocages et actions commencent à deborder le cadre de l’Intersyndicale, notamment dans la jeunesse.

Dans ce sens, la Coordination Nationale Etudiante, réunie à Grenoble ce weekend dernier appelle à une journée nationale de mobilisation ce jeudi 30 mars en direction des lycéens et des travailleurs mobilisés. La détermination est là pour gagner : allons chercher la victoire contre Macron et sa réforme !

 

Crise économique + crise démocratique = grève générale

En octobre les grèves pour les salaires ont ouvert le bal. Le point d’orgue a été le mouvement des raffineurs qui a fait trembler la bourgeoisie. Les difficultés pour trouver du carburant ont affecté l’ensemble des entreprises. Alors que l’inflation progresse encore, Macron jette de l’essence sur le barbecue en prétendant que le pouvoir d’achat n’a jamais aussi élevé ! Que l’on soit économiste ou caissière, il n’a échappé à personne que c’est faux ! Si avant le mouvement pour les retraites une partie de la population française semblait résignée, le 49.3 a été la détonation pour celles et ceux qui n’osaient pas franchir le pas de la grève de se mettre en mouvement. Jeudi 23 mars, de nombreuses pancartes partout dans le pays ont dénoncé le hold-up démocratique d’un gouvernement pour lequel les règles de la démocratie bourgeoise ne semblent pas déjà assez permissives : l’eau bout à 100°, le peuple à 49.3”. Les gaziers en grève ont menacé de porter la pression de gaz à 49.3 bar (pression insuffisante pour alimenter les immeubles en gaz). L’usage de l’article 49.3 à achevé de convaincre les irréductibles croyants en la démocratie bourgeoise que les parlementaires n’ont pas réellement le pouvoir. Pour décider par nous mêmes, l’expression de la démocratie directe c’est la grève.

 

La répression, dernier rempart d’un Macron en déroute

Face à une mobilisation qui se renforce, qui gagne en crédit, le gouvernement est acculé. Il ne lui reste que la violence physique, pour donner corps à sa violence verbale et antidémocratique. Les innombrables écoutes de policiers qui sortent dans la presse (Loopsider, Le Monde, Mediapart) dévoilent les propos extrêmement violents des fonctionnaires de police hors de tout contrôle réglementaire : “on en a cassé des têtes et des coudes ce soir”. Si certains policiers et gendarmes frappent et insultent les manifestant.e.s comme des mercenaires, d’autres partagent, parfois même auprès des militant.e.s, leur fatigue, leur mécontentement face à cette crise. La violence de Macron effraie jusqu’à ses propres rangs. Les Jeunes avec Macron et de fidèles parlementaires sont à deux doigts de lâcher le président qui se prend pour Jupiter. C’est qu’ils savent bien que l’avenir politique va être bien compliqué pour eux. Macron a dû annuler son déplacement au stade de France, les ministres sont assignés à résidence car dehors, c’est le lancé d’oeufs pourris assuré. Combien de temps tiendront-ils ? Cela ne tient qu’à nous de précipiter leur chute. Construissons la grève générale pour bloquer le pays, construissons des coordinations, des assemblées générales et des interpros. Manifestons dans la rue les 28 et 30 mars. Dégageons Macron et sa clique !

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