
Les millions de manifestants du 1er Mai, dont des milliers de jeunes, ont montré que la réforme des retraites de Macron reste très largement rejetée, et que la colère contre sa politique n’est pas prête de se calmer.
Le gouvernement souhaite tourner la page, mais pas un de leur déplacement n’est à l’abri du son des casseroles et huées des opposants à la réforme. Après plus de 3 mois de mobilisation, des millions de manifestants dans les rues, ce ne sont pas « 100 jours d’apaisement » qui nous feront rentrer chez nous. Personne ne souhaite un retour à la normale, mais tout le monde veut le retrait !
Au-delà de la réforme des retraites, c’est contre toute cette politique antisociale et antidémocratique que nous nous battons. Violences policières, SNU obligatoire, sélection à la fac (MonMaster, Parcoursup), libéralisation de l’ESR, précarité, inflation, etc… Nous voulons en finir avec ce gouvernement et toute sa politique antisociale !
Le gouvernement en est bien conscient. C’est pour cela qu’il réprime, à coup d’interpellations, de gardes-à-vue et d’interdictions de casseroles en manifestation. Nous dénonçons cette politique répressive, et affirmons que celle-ci ne nous fera pas taire !
Dans les universités et les lycées, le gouvernement et les directions d’établissement font tout pour entraver le droit des jeunes à se mobiliser en refusant tout aménagement sur les partiels ou en utilisant illégalement le distantiel. Soyons clair : le droit de grève des étudiants et lycéens doit être respecté !
Nous appelons les jeunes, les lycéens, les étudiants à poursuivre et amplifier la lutte. Nous les appelons à manifester massivement le jeudi 11 mai, à se réunir en Assemblée générale et à se doter des moyens d’actions décidé localement (blocage, débrayage, etc…).
Signataires :
UNEF, Union Etudiante, FIDL, Voix Lycéenne, Jeunes Insoumis, Jeunes Générations, Jeunes Ecolos, Reve Jeunes, NPA Jeunes, Le Poing Levé, Jeunes Socialistes, Jeunesses Anticapitalistes