Les organisateurs des Jeux Olympiques et Paralympiques comptent les jours, pas les morts

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Amara Dioumassy, maçon, est mort le 16 juin sur le chantier du bassin d’Austerlitz, à Paris. Cet homme de 51 ans a été percuté par un véhicule qui circulait en marche arrière.

Le ministère du Travail dénombre à ce jour depuis le début des travaux en septembre 2021  87 accidents du travail, dont onze graves. C’est sans compter les morts et blessés graves des chantiers du Grand Paris Express. Ces travaux sont menés tambour battant pour être finis le plus tôt possible, au mépris des travailleurs.

Amara Dioumassy travaillait sur le chantier d’un bassin de stockage des eaux pluviales d’environ 50 000 mètres cubes. Ce bassin a vocation à diminuer les déversements d’eaux des égouts dans la Seine pendant les fortes pluies, avec pour objectifs de rendre la Seine baignable pour les épreuves olympiques en eau libre.

Les autorités s’intéressent à la pollution de la Seine pour les JO alors que ce problème est très ancien. Pour une épreuve olympique, le temps est chronométré, alors que tant que ça n’était qu’une histoire de santé environnementale, on pouvait laisser couler. La nage en eau libre, ce n’est pas pour les travailleurs, c’est uniquement pour les profits.

Les morts au travail ne doivent pas passer sous les radars. Organisons la grève sur les chantiers des Jeux Olympiques pour dénoncer la mascarade environnementale, les morts et blessés sur les chantiers et l’exclusion des habitant.e.s de leurs quartiers, sacrifié.e.s sur l’autel de la démesure capitaliste.

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