
Aussitôt la “trêve” finie, le gouvernement israélien a repris les bombardements intensifs sur la Palestine et sur le sud Liban. 400 zones ont été frappé le vendredi 1er décembre, alourdissant le bilan de plusieurs centaines de Palestinien.ne.s assassiné.e.s. 15 000 Palestinien.ne.s environ ont été tués depuis le 7 octobre, dont plus de 5 350 enfants. La “trêve” a permis à l’armée israélienne de redéployer ses forces en Cisjordanie.
Une solidarité internationale déterminée à faire cesser la guerre
Le froid dans la capitale française n’a pas atténué la détermination des 60 000 manifestant.e.s à exprimer leur solidarité avec le peuple Palestinien après deux mois d’un conflit meurtrier qui ne cesse de s’envenimer. Les différentes organisations présentes ont animé le défilé de chants et de slogans.
On pouvait lire sur les pancartes la dénonciation de l’hypocrisie des puissances occidentales ou encore du pinkwashing d’Israël : « No Pride in Genocide » (Pas de fierté dans le génocide). En effet, le gouvernement d’extrême-droite israélien tente d’instrumentaliser la lutte LGBTI pour justifier les bombardements d’un peuple qu’elle essaye de faire passer pour réactionnaire. N’oublions pas qu’en Israël les homosexuel.le.s ne disposent d’aucuns droits.
Le cortège du NPA était dynamique et a attiré des manifestant.e.s venu écouter les discours qui ont ponctué la manifestation de République à Bastille. On y chantait notamment “A Gaza et en Cisjordanie, il est fini, le temps des colonies !”. Le collectif Soignant.e.s pour Gaza y a déployé sa banderole de solidarité, pour rappeler qu’Israël s’attaque particulièrement aux hôpitaux.
A Gaza et en Cisjordanie : il est fini, le temps des colonies
La plupart des médias en France essayent de faire passer la guerre en Palestine au second plan en mettant en avant des faits divers. L’extrême-droite profite aussi de meurtres isolés pour attirer l’attention sur elle. Pourtant Netanyahou avance ses pions, et génère de nouveaux fronts de tension, notamment en Cisjordanie, révélant ses ambitions de rayer la Palestine de la carte. D’après les sources palestiniennes, 241 Palestinien.ne.s ont été tué en Cisjordanie depuis le 7 octobre, plus de 3 000 ont été blessé.e.s et 3 260 ont été arrêté par l’armée israélienne.
Sur la scène internationale, même Macron qui au début du conflit proposait à Israël de combattre le Hamas à ses côtés commence à temporiser. Il a décrété depuis la COP28 que l’objectif d’Israël d’une « destruction totale du Hamas » devait être « précisé », car il risquait d’engendrer « dix ans » de guerre. Est-ce que cette petite phrase sera suivie des faits ?
Intensifions les mobilisations pour faire monter la pression internationale et faire stopper le processus de colonisation.
Israël assassin, états impérialistes complices. La réponse est Internationaliste !
Pour combattre la colonisation de la Palestine, organisons-nous pour lutter contre tous les impérialismes. La mobilisation aux Etats-Unis pourrait coûter à Biden. Sa politique de soutien inconditionnel à Netanyahou par le financement des armes révolte les étudiant.e.s qui se mobilisent avec force. Cela doit être une inspiration pour la jeunesse française et l’encourager à se réunir sur les lieux d’étude pour faire entendre son indignation. Ne nous laissons pas impressionner par la censure d’État qui fait interdire les meetings dans les facs et ailleurs (interdiction du meeting de la France Insoumise à l’université Paris 8 et du meeting du NPA à Grenoble).
En France la politique impérialiste se traduit aussi par l’infâme loi Immigration de Darmanin contre laquelle 2000 travailleuses et travailleurs sans-papiers ou solidaires se sont mobilisés ce dimanche 3 décembre à Paris. Prochain rendez-vous le 18 décembre pour manifester contre cette loi abjecte.
Contre l’impérialisme, et toutes les lois racistes, aujourd’hui dans la rue, demain on continue !
Sources : www.unicef.fr/article/israel-palestine-les-enfants-paient-le-prix-de-la-guerre/