A la suite de la journée internationale contre le racisme et le fascisme le 21 mars, des manifestations ont eu lieu partout dans le monde le samedi 23 mars.
“Ici c’est Paris, Tunis, Alger, Rabat, Dakar, Yamoussoukro, Varsovie, Islamabad, Buenos Aires et Bamako !”
A Paris, la manifestation a réuni plusieurs milliers de manifestant.e.s, en partance de Bastille. On pouvait y distinguer le cortège de tête avec La Marche des Solidarités et les collectifs de travailleur.euse.s sans-papiers, les cortèges de l’association Droits devant, de Solidaires, du NPA et des manifestant.e.s en soutien à la Palestine.
La mobilisation exige notamment l’abrogation de la loi immigration votée fin 2023, cette loi Darmanin-Le Pen, et la régularisation des travailleur.euse.s sans-papiers. Dans le cortège du NPA résonnait le slogan “Les frontières, c’est l’arme des patrons, alors Liberté ! de circulation !”.
Contre le racisme et le fascisme, notre arme est la Solidarité, notre force est dans la rue ! #23MarsAntiracisteAntifasciste#LibertéÉgalitéPapiers pic.twitter.com/kgyxcgWhmO
— Marche des Solidarités (@MSolidarites) March 23, 2024
Solidarité avec le peuple Palestinien opprimé
De nombreux manifestant.e.s portaient le drapeau palestinien alors que l’Israël continue son processus de colonisation en annexant 800 hectares de territoire supplémentaire en Cisjordanie cette semaine. C’est la plus grande surface colonisée d’un coup depuis 1993. Le bilan est désormais de 32 000 morts palestiniens, mais les puissances occidentales ne semblent pas vouloir stopper Nétanyahou. Les morts au Proche-Orient importent peu aux marchands de canons.
Nos dirigeants déclenchent des guerres en Afrique ou au Proche-Orient, placent des dictateurs à la tête des anciennes colonies et fondent leur empire sur la misère, puis ils basent leur programme politique sur le racisme et la fermeture des frontières.
Comme l’a rappelé Selma Labib, porte-parole du NPA aux élections européennes lors du meeting qui a suivi la manifestation : “Israël État criminel, Etat impérialistes, Etats complices !”.
Les jeux olympiques de l’exploitation
Pendant que Paris se prépare à recevoir la mascarade des Jeux Olympiques et Paralympiques, les travailleur.euse.s sans-papiers ou immigré.e.s sont exploitié.e.s en cuisine, sur les chantiers, dans le secteur du nettoyage ou de la sécurité. Les festivités des riches ne pourraient pas avoir lieu sans le travail de la part de notre classe la plus opprimée.
Soutenons les grèves des travailleur.euse.s sans-papiers ! Défendons, dans les élections européennes, notre point de vue internationaliste pour faire taire toutes les provocations xénophobes !
Sources :