Il s’agit d’un lieu d’expression du mouvement syndical et ouvrier, des chômeurs, des assemblées étudiantes, du secteur culturel, féministe et entre autres. Ils tiendront une réunion nationale pour discuter d’un plan de bataille face aux attaques du gouvernement de Milei. L’espace vise à voter une série de mesures en riposte à la vague de licenciements et l’attaque économique en cours.

Alors que la réunion se déroulait dans le bureau central du SUTNA (Syndicat du pneu), la CGT a évoqué la possibilité d’une mobilisation unitaire le 1er mai. Si cette proposition est acceptée, la réunion se tiendra le samedi 27 mai. Elle aura  comme but d’exiger une grève générale et un plan de lutte jusqu’à ce que le plan de Milei soit mis en échec.

Le Nouveau MAS a souligné la nécessité d’ouvrir la réunion par un acte politique qui propose une alternative politique comme référence pour des milliers et des milliers de personnes qui ont été escroquées par les forces politiques qui garantissent la continuité du gouvernement et qui ont l’intention de lui donner une continuité jusqu’en 2027. 

Le 24 mars, comme le 8M, ont montré qu’il existe un marge dans les secteurs de masse et  d’avant-garde chez qui la gauche devient référence face à la complicité de l’ensemble de l’arc politique. Nous avons gagné la reconnaissance de vastes secteurs après les journées de lutte contre la loi Omnibus, première défaite politique du gouvernement. Ce capital politique doit être valorisé dans le cadre de la rencontre afin  mettre en échec le plan de Milei . Le cadre doit poser les jalons pour que la résolution de la crise vienne de la base des travailleur.euse.s, de leurs organisations  indépendantes et anticapitalistes.

Résolutions de l’Assemblée

1- Les syndicats, sections militants internes, délégués, mouvements piqueteros indépendants, assemblées populaires, secteurs en lutte de la culture, de la défense de l’environnement, des femmes, d’étudiants, des droits humains, retraités et les organisations politiques de gauche, réunis le 3 avril au siège de la SUTNA, décident de convoquer une grande rencontre des travailleurs salariés, des chômeurs, des assemblées populaires et de tous les combattants de tous les domaines, de la culture, du mouvement étudiant, le 1er mai sur la Place de Mai. La rencontre promeut la convergence de la lutte d’ensemble de tous ces secteurs. Elle aura comme tâche de coordonner toute action qui puisse  mettre en échec le plan d’attaque du gouvernement de Milei contre tous les travailleurs. Dans le cas d’un potentiel appel à mobilisation de la part de la CGT le premier mai, la rencontre sera tenue le 27 mai.

Reprenant les grandes mobilisations du 20 décembre 2023, les cacerolazos [casserolades], les dernières mobilisations massives et la grève du 24 janvier, l’ensemble de secteurs exige un plan de lutte indépendant contre la loi omnibus. 

Nous appelons à cette réunion pour soutenir et promouvoir les luttes qui se développent contre la vague de licenciements et pour les salaires et un plan de lutte national pour mettre en échec le plan de Milei et l’ajustement des gouverneurs, une nouvelle grève générale et un nouveau plan de lutte, que nous exigeons de la bureaucratie de la CGT et du CTA qui maintient la grande majorité des organisations de travailleurs paralysées en dépit des licenciements, de l’ajustement brutal, de la destruction des pensions et de tout l’agenda anti-ouvrier que le gouvernement a mis au point.

Les journées massives de mars, le 8 et le 24, ont été des démonstrations fortes de la volonté populaire d’affronter Milei. Il en va de même pour les grandes grèves des enseignants, les luttes contre les licenciements et pour les salaires qui se déroulent dans les syndicats, et les grandes journées du mouvement piquetero contre la politique de la faim du gouvernement.

Pour toutes ces raisons, nous nous réunirons le 1er mai sur la Plaza et nous appelons tous les secteurs qui ont affronté ce gouvernement à le vaincre dans la rue et à briser l’ajustement qui est au service du grand capital et du FMI, ainsi que l’offensive répressive de Milei et Bullrich et la criminalisation promue par les gouvernements provinciaux.

Nous décidons d’appeler à des réunions hebdomadaires d’organisation pour faire avancer les modalités de la rencontre.

2) Promouvoir la proposition d’une mobilisation générale contre les licenciements, avec une date provisoire du 12 avril, en promouvant une réunion d’organisation le samedi pour convenir de la modalité.

3) Soutenir l’appel du mouvement piquetero le 10,contre la fermeture des soupes populaires et contre toutes les mesures d’austérité du gouvernement.

4) Soutenir la grève des fonctionnaires  d’État le 5 avril et les mobilisations qui y sont appelées.  De même, la grève nationale des enseignants et des professeurs d’université et toutes les mesures de défense de l’éducation publique telles que les cacerolazos [casserolades] éducatifs et les mobilisations des secteurs culturels pour un plan de lutte contre l’offensive de Milei.

5) Se mobiliser au Congrès contre le traitement de la Loi Omnibus présentée par le gouvernement de Milei en négociation avec l’opposition patronale, contre le traitement de ce projet, du DNU ou de la réforme du travail.