Attaque lesbophobe en Argentine : les conséquences du discours réactionnaire du gouvernement

Dimanche 5 mai, un individu a mis le feu à la chambre d'hôtel où habitaient quatre femmes lesbiennes dans le quartier de Barracas, au sud de la ville de Buenos Aires.

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Pamela est morte sur place au moment des faits et Roxana Andrea et Sofia ont été conduites à l’hôpital avec de graves brûlures et des pronostics vitaux engagés. Roxana a succombé à ses blessures mercredi soir. Andrea présentait des brûlures sur plus de 65% de son corps et Sofia aura des séquelles mais ses jours ne sont plus en danger. Andrea est morte aussi le week-end. 

Le mouvement féministe, des droits humains et des droits des personnes LGBTI en Argentine dénoncent cet acte de violence comme la conséquence directe du climat réactionnaire instauré par le gouvernement d’extrême droite et ses porte-parole. En renvoyant à la famille traditionnelle et en parlant de l’homosexualité comme d’une déviation ou d’une maladie dans des interviews en flot continu dans les médias, ces réactionnaires préparent le terrain pour des passages à l’acte. 

Un rendez-vous face au Congrès à Buenos Aires a été proposé vendredi 10 mai pour exiger justice pour les quatre victimes de l’attaque, la reconnaissance du crime de haine des faits comme un lesbicide et le rétablissement de l’Institut INADI, organisme gouvernemental fermé par le gouvernement de Javier Milei, contre toutes formes de discrimination.

Lors des prises de parole, notre camarade Lula de Las Rojas a évoqué l’importance de rester uni.e.s, en alerte et de manifester face à chaque attaque pour ne pas laisser passer le climat de peur que le gouvernement essaye d’imposer aux personnes LGBTI et de s’organiser pour riposter.

 

Intervention de Lula : 

https://www.instagram.com/reel/C6zaOTdPLVR/?igsh=YjRxM2R5N2c1dmxu

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