
Le dimanche 26 mai, plus de 45 personnes dormant en tente dans un camp de réfugié·e.s géré par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) ont été assassinées par l’armée israélienne. Des gens sont morts brûlé vifs. 249 Palestinien.ne.s ont été blessé.e.s. Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne a tué près de 40 000 Palestinien.ne.s, dont une part énorme d’enfants.
Le lundi 27 mai en soirée, de nombreux manifestants se sont rassemblés sur la place Saint-Augustin à Paris, près de l’ambassade israélienne, en soutien à la Palestine suite aux frappes israéliennes sur Rafah.
Macron s’est dit “indigné” par les frappes israéliennes, alors qu’il a joué le représentant de commerce pour les industriels français qui vendent des armes à Israël. N’est-ce pas lui aussi et ses sous-fifres qui ont interdits les manifestations le premier mois de guerre, envoyer les CRS frapper et jeter en cellules les étudiant.e.s qui s’élèvent contre le génocide, comdamner un syndicaliste à de la prison avec sursis, insulter d’antisémites toutes celles et ceux qui élèvent la voix ? Nous ne pouvons rien attendre des gouvernements, nous devons les faire céder par la force des mobilisations.
105 journalistes couvrant la Palestine ont aussi été abattus par l’armée israélienne pendant ces 240 jours de guerre. Le gouvernement israélien tente d’imposer son récit colonisateur. Nétanyahou va jusqu’à dire que la frappe de dimanche était une erreur. Pourtant, depuis des mois il brandit l’attaque de Rafah comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des Palestinienn.e.s. Et les attaques israéliennes sur Rafah continuent ce mardi 28 mai.
Dégageons Nétanyahou et sa clique gouvernementale meurtrière. Un seul Etat laïque et socialiste qui s’appellerait la Palestine est viable. Ce monde par delà les barbelés des tyrans est à construire, et cela commence dans la rue. Retrouvons-nous dans la rue pour amplifier la mobilisation pour stopper le massacre à Gaza.