
Article de Izquierda Web, le 3 juillet 2025.
En deux jours, les forces d’occupation sionistes ont perpétré 26 massacres dans la bande de Gaza, tuant trois cents Palestinien·es. Ils ont commis ces crimes alors même qu’ils se prononçaient en faveur d’une « trêve » parrainée par la Maison Blanche.
Trump se propose comme médiateur pour un cessez-le-feu de 60 jours, Israël déclare accepter les termes et procède immédiatement à 26 massacres simultanés. Résultat : 300 Palestinien·es assassiné·es en 48 heures !
On dirait le résumé d’un scénario de film d’horreur. Mais malheureusement, c’est la réalité tragique qui règne dans la bande de Gaza, un territoire aux mains des forces d’occupation sionistes où la mort peut survenir à tout moment.
Parmi les victimes, on compte au moins onze personnes qui ont trouvé la mort lors d’une attaque aérienne sioniste contre une école qui servait de refuge aux personnes déplacées. Treize personnes sont également mortes après une attaque contre un campement de tentes à Khan Younès.
Ce bain de sang se déroule alors que la Maison Blanche fait pression pour qu’un cessez-le-feu de 60 jours soit mis en place, qui, selon Trump, serait le prélude à un éventuel cessez-le-feu définitif.
Mais ces affirmations contredisent les déclarations de Nétanyahou, qui a déclaré à plusieurs reprises que la « guerre » (c’est-à-dire le génocide d’un peuple opprimé et sans armée) ne prendra fin que lorsqu’il aura complètement vaincu le Hamas.
Les faits semblent contredire les propos de Trump. Le gouvernement fasciste de Nétanyahou ne montre aucune intention de mettre fin au massacre du peuple Palestinien. Selon les informations relayées par la presse internationale, il accepterait tout au plus un retrait partiel de ses troupes en échange de la libération de certain·es des otages détenu·es par le Hamas (49 au total, dont 27 seraient mort·es).
De même, au sein de l’establishment politique sioniste, les secteurs qui prônent la poursuite de la colonisation des territoires palestiniens prédominent. En témoigne la lettre ouverte signée par quinze ministres du parti au pouvoir, le Likoud, et Amir Ohana, président du Parlement israélien, qui ont exhorté le gouvernement à annexer les territoires occupés de Cisjordanie avant le début de la pause parlementaire à la fin du mois : « Nous, ministres et membres de la Knesset, demandons l’application immédiate de la souveraineté et de la loi israélienne en Judée-Samarie ».
D’autre part, il semble que Washington fasse pression sur Nétanyahou pour qu’il accepte l’accord et que Trump lui-même ait demandé à la justice israélienne de rejeter les accusations portées contre le Premier ministre sioniste.
Il y a 21 mois, Israël lançait sa campagne militaire contre la population de Gaza. Depuis lors, on estime que 56 000 personnes ont été tuées, pour la plupart des enfants et des femmes. La cruauté des meurtres s’est accrue ces derniers mois, après qu’Israël a rompu unilatéralement la trêve à la fin du mois de mars.