
Le mouvement « No Kings » se dresse pour la deuxième fois contre l’autoritarisme de Trump. C’est le deuxième rassemblement de masse sous ce slogan. Le premier, qui avait eu lieu en juin, avait également parcouru les principales villes et villages de la puissance étatsunienne, dans des manifestations d’une ampleur rarement vue.
Les manifestations tentent de mettre un frein au virage autoritaire qui tente de s’imposer aux États-Unis, balayant toutes les conquêtes démocratiques. Ces marches massives sont aussi convoquées par solidarité envers la population migrante persécutée par les raids de l’ICE, et elles s’opposent aux interventions militaires dans les zones non gouvernées par les républicains.
« Notre mouvement montre au monde que la classe ouvrière américaine ne restera pas les bras croisés pendant que les ploutocrates détruisent ses institutions démocratiques et ses libertés civiles tout en sapant l’État de droit », indiquent les manifestant·es dans la présentation de leur mouvement.
Plus de 2000 mobilisations ont eu lieu dans tout le pays, rassemblant des millions de manifestant·es. L’appel a également été renforcé par la convergence des mouvements de résistance au trumpisme dans des villes comme Chicago, Los Angeles et Washington. Les estimations de participation varient entre 5 et 11 millions de personnes. Quel que soit le nombre exact, il ne fait aucun doute qu’il s’agissait d’une journée massive.

