
Cette journée a été créée par Gwendolyn Ann Smith, une militante trans, suite au meurtre de Rita Hester, une femme trans racisée, en 1998.
Celleux qui sont comptabilisé·es sont mort·es en raison d’oppressions et discriminations transphobes, comme par exemple victimes d’assassinat, de suicide, d’overdose, du VIH ou de l’hépatite.
Des conditions de santé précaires des personnes trans, les suicides, les refus de soins, les morts en détention, les difficultés d’accès aux soins, à la reconnaissance, à la protection, aux services publics ou à des institutions formées nous rappellent que la transphobie est sociale, économique, institutionnelle et structurelle.
Chaque année, nous rendons hommage à nos adelphes décédé·es en les nommant un·e par un·e car iels ne sont pas qu’un chiffre. Chaque victime à un nom, une vie, une histoire.
Les plus personnes les plus touchées sont les trans féminines ou les femmes trans (plus de 90%), les personnes racisées (plus de 80%), les personnes migrantes ou réfugiées et les personne en situation de prostitution (plus de 30%).
Le nombre de victimes de la transphobie et transmisogynie augmentent chaque année suite à l’offensive mondiale d’une extrême droite menée par des milieux réactionnaires ou fascistes.
Les personnes trans sont les premières victimes de ces gouvernements, tout comme les personnes racisées, en situation de handicap, et marginalisées.
Nos vécus sont traversés par la même violence, celle d’une société capitaliste, patriarcale et coloniale. Le mouvement révolutionnaire doit affirmer concrètement son soutien aux personnes trans du monde entier. Pour le droit d’une transition libre, à tout âge, gratuite, sans psychiatres ni juges.
Les luttes trans sont des luttes hautement politiques. Le 20 novembre doit être une journée de lutte contre la bourgeoisie raciste, sexiste, homophobe et transphobe qui nous opprime.
Sources :
https://tdor.translivesmatter.info/
https://mytransgenderdate.com/fr/blog/2020/11/quest-ce-que-la-journee-du-souvenir-trans-tdor

