
Ces dernières années, le féminisme a soulevé des millions de personnes : mouvement « Femme, Vie, Liberté » en Iran dont vient de nous témoigner Rezvan, victoire pour l’avortement en Argentine, luttes massives en Pologne pout l’avortement et en Inde contre les féminicides.
Ces révoltes populaires démontrent que le féminisme est un point d’appui international pour les révolutions, dans cette nouvelle étape de la lutte des classes marquée par les crises et les guerres.
Face aux luttes féministes et LGBTI, la réaction se durcit. L’ONU estime qu’en 2024, les droits des femmes ont reculé dans un pays sur quatre.
Les femmes sont aux centres des tirs dans les conflits armés. À Gaza, 70 % des victimes sont des femmes et des enfants, sur plus de 69 000 morts. Le viol y est utilisé comme arme de guerre.
Alors la première revendication féministe dans la période, c’est la fin de l’impérialisme et des guerres ! Continuons de nous mobiliser contre la guerre en Palestine !
Cette nouvelle étape est aussi marquée par le retour du discours de la famille traditionnelle, qui alimente le patriotisme. Partout, les réactionnaires attaquent : Trump veut contrôler le corps des femmes, Meloni s’en prend aux familles lesbiennes. Les droits des personnes Trans ont progressé dans le monde cette dernière décennie. Mais les réactionnaires ont repris l’offensive contre ces droits LGBTI à peine obtenus : comme Trump aux Etats-Unis avec les passeports des personnes Trans.
Dans la lignée patriotique, Macron invoque le « réarmement démographique » tout en fermant des maternités. Il dit vouloir plus de travailleurs disponibles pour son capitalisme, mais il cherche à fermer les frontières.
C’est de la pure hypocrisie bien entendu, car c’est aux travailleuses étrangères que sa société laisse les métiers les plus pénibles et les moins rémunéré comme aide-soignante, femme de ménage, travailleuse de l’hôpital etc. Et ces femmes sont plus exposées aux violences sexistes et sexuelles.
C’est pourquoi une de nos revendications féministes, c’est l’ouverture de frontières et la régularisation immédiate des sans-papiers !
Nous avons traversé le mouvement Me Too en 2018 partout dans le monde. En France, il pleut des violences sexuelles. Nous venons de vivre le procès historique des violeurs de Gisèle Pellicot. Et pas plus tard que ce premier novembre, deux policiers sont accusés de viol sur une femme détenue au tribunal de Bobigny. Mettons un stop à ces violences ! Las Rojas appelle à se mobiliser à chaque endroit, dans chaque tribunal où les violences se font connaître !
Notre tâche est de renforcer le mouvement féministe et de combattre les réactionnaires sur ce terrain. Le collectif féministe Las Rojas rassemble les femmes et les LGBTI et cherche à tisser des liens avec d’autres mouvements en lutte, avec des femmes qui font déjà partie des révoltes populaires en cours. Construisons avec ces mouvements la perspective révolutionnaire pour renverser ce système capitaliste et patriarcal.
Pour toutes ces raisons, rejoint les cortèges de Las Rojas et de SoB :
– Le jeudi 20 novembre pour la Journée du souvenir Trans, le TDOR
– Le samedi 22 novembre pour la Manifestation féministe contre violences faîtes aux femmes, pour la journée internationale féministe.
– Soyons toutes et tous en grève le 18 décembre pour la Marche des solidarités !
Et bien évidemment, le 8 mars nous serons en grève partout dans le monde pour exiger l’égalité des droits.

