Le capitalisme ne nous offre aucun avenir
Le gouvernement a dit qu’il “n’a pas peur du peuple”, mais il devrait avoir peur de la jeunesse ! La jeunesse est révoltée partout dans le monde et elle a de quoi.
La montée de l’extrême droite est présente en France et à l’international, entre Macron et son alliance avec le Rassemblement national pour accorder à la bourgeoisie encore plus de pouvoir. En taxant de plus en plus les travailleurs, les étudiants et les handicapés tout en délaissant les services de santé et les écoles. En continuant les attaques racistes et islamophobes à coup de bavures policières et de lois anti-immigrations.
Trump et ses décisions fascistes, réprimant de plus en plus la classe ouvrière et les minorités en instaurant une politique anti-migratoire de plus en plus répressive et violente menée par la police ICE. Aujourd’hui, ce sont les droits des femmes et des LGBTI qui sont menacés: l’accès à l’avortement est criminalisé partout dans le pays, le droit au mariage pour toustes est sur le point d’être annulé, à peine dix ans après sa légalisation et l’existences des personnes trans est de plus en plus criminalisée.
Partout dans le reste du monde, l’austérité et les attaques envers les minorités sont de plus en plus courantes menaçant la vie de nombreuses personnes.
Le gouvernement a peur de la jeunesse, les capitalistes nous répriment
Nous voyons en direct des génocides en cours: Palestine, Soudan, Congo… des populations entières sont massacrées sous nos yeux pour le plaisir impérialiste pendant que d’un autre côté l’Etat nous pousse à une marche à la guerre pour défendre ses intérêts. La jeunesse ne souhaite ni participer aux génocides, ni mourir pour les intérêts des capitalistes. Pour ça, les gouvernements nous répriment et surtout dans les universités comme à Paris 8.
Interdictions d’apporter son soutien à la Palestine, contrôle des cartes, de plus en plus d’agents de sécurité, collaboration avec la police… Voilà à quoi ressemblent nos universités d’aujourd’hui et c’est pour ça qu’on ne doit pas laisser des fascistes diriger nos universités. On doit se battre pour une fac ouverte à toustes et sans répression.
La jeunesse se révolte face au capitalisme dans le monde
Face à tout ça, la colère de la jeunesse est profonde et internationale. La conscience de la génération Z est collective. Nous sommes une génération qui participe aux révoltes dans les quatre coins du monde. Au Népal, où la jeunesse s’est retournée contre la bourgeoisie et à renverser son gouvernement en s’organisant. Pareil pour Madagascar qui à su se révolter assez pour faire peur à son président mais aussi aux impérialistes français. Mais surtout, la jeunesse malgache à su faire alliance avec les travailleurs du pays pour faire pression sur son gouvernement, montrant ainsi ce dont manquaient les révoltes précédentes : il faut un travail commun entre la jeunesse et le prolétariat pour démonter les régimes.
De plus, la jeunesse participe activement aux luttes comme le féminisme, le soutien à la Palestine ou encore l’écologie. Nous sommes actifs dans les manifestations comme celle du 8 mars car malgré que nous possédons plus de droits que nos anciens, nous sommes conscients que nous pouvons les perdre à tout moment.
Nés sous le capitalisme et sa misère, on ne peut qu’être révolté. Parce que pendant que les capitalistes se gavent, des milliers de jeunes meurent sous les coûts de la pauvreté et de l’exploitation.
Construire Socialisme ou Barbarie, passer de la révolte à la révolution
A Socialisme ou Barbarie, nous militons pour construire une jeunesse anticapitaliste et révolutionnaire partout dans le monde. Avec nos camarades de Ya Basta en Argentine, au Brésil, au Costa Rica. Nous organisons le camp anticapitaliste international à Buenos Aires avec des centaines de jeunes mobilisé·es. Nous sommes celles et ceux qui organisent la solidarité internationale avec le peuple palestinien. Nous sommes la jeunesse anticapitaliste qui veut changer le monde.
La génération Z est la génération de la révolte, soyons la génération révolution !
