
Le 13 novembre dernier, Inès Lara Mbappé, étudiante de LEA (langues étrangères appliquées) de 23 ans, est décédée des coups de son ex-conjoint après avoir tenté de récupérer des affaires lui appartenant qui étaient restées chez ce dernier. Il a depuis été interpellé par les autorités de la ville de Nanterre. Le 25 novembre, quelques jours après son assassinat, s’est organisé une marche blanche à Malakof, proche des lieux du drame.
Sa mort représente le 143e féminicide de cette année 2025. Près d’un mois plus tard, nous dénombrons 159 féminicides, selon le recensement de “Nous toutes”. Ce meurtre démontre le caractère systémique des violences de genre, qui sont appuyées par les politiques mises en place par les gouvernements. L’actuel budget gouvernemental, prévu pour 2026, cherche à précariser encore plus les étudiant·es, et à réduire le budget attribué à lutter contre les violences faites aux femmes.
Nous exprimons nos plus sincères condoléances, adressées aux proches et à la famille d’Inès et de toutes les victimes de féminicides, comme nous l’avons fait lors du rassemblement organisé à Paris 8 le jeudi 4 décembre dernier. Nous exigeons justice pour Inès et des vraies politiques pour lutter contre la violence de genre dans notre université.
Face aux attaques constantes du patriarcat, méprisant les corps et les vies des femmes, organisons-nous pour en finir avec toutes les violences de genre !

