
Les capitalistes de toutes obédiences veulent nous corseter dans un monde avec de moins en moins de droits, des conditions de travail et de vie toujours plus rudes, tout en dégageant des marges toujours plus révoltantes. Les rivalités inter-impérialistes engendrent des guerres, que notre classe paye au prix fort. Ce contexte d’instabilité, de guerres qui n’en finissent plus et d’affrontements commerciaux nous pousse à agir pour combattre le système capitaliste.
Faisons de la journée internationale des travailleur.euse.s une mobilisation à la hauteur des enjeux : massive, combative et radicale !
De Trump à Bayrou, d’Erdoğan à Nétanyahou, du balai les réacs !
Les provocations de Trump, les massacres de Gaza par Nétanyahou et ses suppôts, la poursuite de la guerre en Ukraine, les tensions qui s’élèvent entre l’Inde et le Pakistan ou encore les guerres au Soudan et en République démocratique du Congo sont autant de crises générées par l’impérialisme et le capitalisme. Ces systèmes ne sont ni viables ni acceptables pour nous. La journée internationale des travailleur.euses est l’occasion de rappeler la nécessité de l’organisation internationale et internationaliste.
Ménage de printemps : débarrassons-nous des idées nauséabondes de l’extrême droite
Le gouvernement réactionnaire français, avec à sa tête Bayrou, nous donne des leçons de bonne conduite, comme Retailleau qui a appelé à serrer la vis avec la jeunesse après une attaque mortelle au couteau dans un lycée privé. C’est vrai que l’éducation à la dure comme à Bétharram semble particulièrement épanouissante pour les jeunes. Pourtant, c’est bien ce gouvernement et l’extrême droite qui font monter le climat de violence islamophobe en France, passée sous silence par les médias. Un jeune musulman, Aboubacar Cissé, a été assassiné dans une mosquée du Gard par un homme proférant des insultes antimusulmanes. L’ambiance générale politique et médiatique de rendre les musulman.es de la classe ouvrière responsables de tous les malheurs de la France encourage ce type de passage à l’acte.
Le 1er mai, nous serons aussi dans la rue pour dénoncer les attaques systématiques, racistes et xénophobes, dont font l’objet la communauté musulmane et les travailleur.euses étranger.es.
Dans la rue contre les licenciements et les politiques d’austérité !
La fermeture des sites en Europe d’ArcelorMittal et de bien d’autres entreprises, qui pourtant se portent très bien à en juger les profits qu’elles dégagent, nous démontre que les capitalistes sont incapables de gérer durablement la production.
En même temps, le gouvernement français veut s’attaquer de nouveau à nos conditions de vie et de travail en discutant d’augmenter le temps de travail, de réformer encore les retraites, afin de privatiser toujours plus la santé, l’éducation, les cotisations sociales, etc. A ce braquage de l’Etat bourgeois qui vole aux travailleur.euses, à la jeunesse, pour donner aux actionnaires, opposons une résistance sur nos lieux d’étude et de travail et dans la rue !
Pendant que le gouvernement veut nous mettre à la cure d’amaigrissement, il engage un budget militaire conséquent pour le réarmement. Les coupes budgétaires dans l’éducation, la formation, l’hôpital, les services publiques ont pour objectif de financer l’effort de guerre et le réarmement dans une nouvelle situation internationale de confrontation entre les puissances mondiales.
Notre mobilisation internationale, révolutionnaire et anticapitaliste est capable de mettre au tapis l’austérité, la guerre et l’extrême droite que veulent nous imposer la bourgeoisie. Clamons-le fort dans la rue ce 1er mai, retrouvons-nous à 14h place d’Italie !