Nétanyahou a déclaré, alors que les Palestinien·nes demeurent dans une situation humanitaire critique et que des Israélien·nes espèrent le retour des otages, que « les négociations se poursuivront sous le feu, parallèlement aux préparatifs en vue d’une intensification des combats » dans la bande de Gaza. Nétanyahou exclut la fin des attaques même en cas de libération des otages. Depuis la fin du cessez-le-feu à Gaza le 17 mars 2025 d’après l’UNICEF : « plus de 1 000 enfants ont été tués ou blessés au cours de la première semaine suivant la rupture du cessez-le-feu ».
Au 9 mai, plus de 52 000 personnes ont perdu la vie et plus de 118 000 ont été blessé·es depuis le début de la guerre à Gaza. En plus des bombardements à tout-va visant des hôpitaux, logements etc., la faim provoquée par le blocus de l’armée israélienne du territoire gazaoui sévit aussi.
La famine comme arme de guerre pour une « destruction totale de Gaza »
Le gouvernement israélien a ordonné le blocage total de l’aide humanitaire à Gaza le 2 mars.Pourtant, plus de 80 % de la population gazaouie dépend de l’aide humanitaire, selon l’ONU. Selon l’« Integrated Food Security Phase Classification » (IPC) cité par l’UNICEF, « 470 000 personnes à Gaza sont confrontées à des conditions de famine et l’ensemble de la population souffre d’une insécurité alimentaire aiguë. Le rapport estime également que 71 000 enfants et plus de 17 000 mères auront besoin d’une prise en charge urgente contre la malnutrition aiguë.»
Nétanyahou assiège la Palestine avec l’objectif de la rendre exsangue et de s’emparer du territoire. Le 5 mai a été adopté le plan du gouvernement de Nétanyahou qui prévoit « la conquête et le contrôle de territoires » palestiniens. Le ministre israélien d’extrême droite des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré : « Nous sommes face à une opportunité historique » au sujet de la colonisation totale de la Palestine. Les objectifs finaux du gouvernement israéliens sont désormais complètement assumés.
Un gouvernement français aux abois pour museler la solidarité avec le peuple Palestinien
Pendant que l’attelage d’extrême droite de Nétanyahou rêve de s’emparer définitivement de Gaza, Retailleau, ministre de l’intérieur et grand démocrate, s’attaque à la plus grande menace qui règne sur le monde : la solidarité. Il a lancé le 30 avril la procédure pour tenter de dissoudre le collectif Urgence Palestine.
Urgence Palestine est un collectif créé en solidarité avec les Palestinien·nes après l’assaut de l’armée israéliennes en représailles des attaques du 7 octobre 2023. L’association Amnesty International dénonce cette tentative de dissolution comme un «signal alarmant» contre la liberté d’expression en France.
Nous apportons tout notre soutien aux camarades des différentes organisations qui constituent Urgence Palestine. Un rassemblement a eu lieu ce week-end du 10 mai ainsi que la soirée du 7 contre la dissolution d’Urgence Palestine et de la Jeune Garde Antifasciste.
Vous pouvez signer ici la pétition exigeant l’arrêt des poursuites contre Urgence Palestine mais surtout nous invitons chacun·e à se mobiliser dans la rue.
Le 17 mai, toustes dans la rue pour le peuple Palestinien !
Pour la commémoration des 77 ans de la Nakba, une manifestation a lieu à Paris samedi 17 mai à 14h place de Stalingrad. Nous y serons pour dénoncer l’occupation de la Palestine par les sionistes et pour les droits du peuple Palestinien.
Sources :
www.unicef.fr/article/le-risque-avere-de-famine-menace-les-enfants-de-gaza/
www.lorientlejour.com/article/1458990/bezalel-smotrich-gaza-sera-totalement-detruite.html
