Ce dimanche 25 mai dernier, un rassemblement a eu lieu sur la Place de la République à Paris, une fois encore pour s’opposer au génocide en cours à Gaza. Les pancartes contre la dissolution d’Urgence Palestine ont été très visibles. Se dresser contre cette dissolution est une revendication nécessaire actuellement contre l’autoritarisme du gouvernement Macron. La répression du gouvernement s’exprime depuis le début en octobre 2023 mais elle a pris différentes formes : de l’interdiction de manifestations à la criminalisation individuelle des dirigeant·es manifestant leur soutien, en passant maintenant par la menace de dissolution des collectifs.
Plus de 10 000 personnes se sont mobilisées à Paris selon Urgence Palestine. Le rassemblement s’est caractérisé par la présence de beaucoup de jeunes en soutien à la Palestine. Sur des pancartes individuelles on pouvait lire quelques revendications qui faisaient le lien entre la fête des mères et le fort impact causé par Israël sur les femmes, les mères et les enfants palestinien·es, tant pour les déplacements forcés constants depuis la reprise des bombardements que pour les conditions proches de la famine et les blocages sur l’aide humanitaire.
Dans la semaine, l’Union Européenne comme la France ont reproché à Israël le blocage de l’aide humanitaire et ont pris leurs distances sur les actions militaires. Macron, lors de sa dernière prise de parole à la télévision, a fait des circonvolutions pour ne pas dire que ces massacres constituent un génocide, tout en essayant de se montrer quand même indigné des conditions humanitaires actuelles à Gaza. Ces prises de position contrastent avec les faits : le soutien inconditionnel des actions de l’État d’Israël comme politique internationale et la criminalisation du soutien à la Palestine comme politique en interne.
Nous avons participé au rassamblement de ce dimanche et nous continuerons de manifester notre soutien au peuple palestinien, à lutter pour la fin du génocide et pour la reconnaissance d’un seul état dans la région : une Palestine libre.
