Déclaration du courant international Socialisme ou Barbarie, Honduras, 19/10/18.
Pendant que nous écrivons ces lignes la caravane migratoire provenant de Honduras est en train d’entrer dans le territoire mexicain. Après l’ultimatum répressif de Trump, accordé avec Peña Nieto, le gouvernement réactionnaire du Mexique a essayé de militariser la frontière avec Guatemala pour freiner l’entrée de ces héroïques travailleurs honduriens.
Cependant, les camarades viennent de réussir a forcer l’entrée au Mexique. Il s’agit sans aucune doute d’une expression explosive d’une crise sociale et politique en croissance dans la région centre-américaine, dont le Honduras est l’exemple catégorique. Avec une très pauvre couverture médiatique par rapport aux autres crises, la situation régionale est la conséquence des politiques de barbarie capitaliste, d’austérité et de répression imposées par Trump et les gouvernements complices de l’impérialisme, comme celui de Juan Orlando Hernández.
La caravane qui a franchi les contrôles policiers et frontaliers entre le Guatémala et le Mexique du côté guatémaltèque, se bat face à face dans des affrontements avec la police fédérale mexicaine. Pour les freiner, les autorités assurent les recevoir dans un champ de réfugiés mais les gens insistent à traverser sans conditionnements.
Un dirigeant sociale de la zone San Pedro Sula, Bartolo Fuentes, ex député du mouvement LIBRE et dirigeant syndicale, à été mise en garde à vue sous le soupçon d’avoir organisé l’exode. Il est fondamental d’exiger sa libération et de rejeter fermement la réponse répressive du gouvernement à la crise migratoire.
Les responsables de la situation que les pays centre-américains vivent aujourd’hui sont les gouvernements locaux et l’impérialisme. Le capitalisme régionale est défoncé, il a été toujours soutenu par la sur-exploitation de travailleurs et les gouvernements ont emmené la situation jusqu’à une barbarie extrême, en utilisant l’Etat pour favoriser l’arnaque et le vol à grande échelle.
La réalité quotidienne de centenaires et de millions des travailleurs est le régime d’esclavage de las “maquilas”, dans lesquelles ce sont surtout les femmes qui travaillent avec des journées ouvrables de 12, de 14 et de 16 heures ininterrompues, sans pause ni jour de repos.
Le capitalisme internationale se nourrit sans pitié des ces conditions là et cela prépare sans aucune doute le terrain pour une croissante et massive migration d’une grosse partie de la population qui cherche a s’échapper de la brutalité de la vie quotidienne.
Le courant internationale Socialisme ou Barbarie déclare son soutien inconditionel et sa solidarité avec la population migrante et nous faisons l’écho d’une exigence de libre circulation et de libre immigration. La responsabilité de cette situation n’appartient pas aux travailleurs migrants comme Trump veut faire croire avec sa campagne xénophobe, c’est la faute aux capitalistes et à leurs gouvernements.
Nous faisons un appel à toutes les organisations démocratiques et de gauche à exprimer son soutien et sa solidarité avec le peuple hondurien et nous les invitons à se battre pour faire tomber toutes les lois anti-immigrants pour que cette caravane hondurienne puisse obtenir ses revendications pour des meilleures conditions de vie.
Non à la répression ! Pour la liberté de circulation et d’instalation ! Libérez Bartolo !