Grève du secteur médico-social : nous ne comptons que sur nos forces pour faire gagner nos revendications !

Le mardi 1er février, les travailleurs du secteur médico-social se sont mobilisés encore une fois dans une nouvelle journée de grève nationale. Des différents événements et des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. 

0
22

Dani L.

Le mardi 1er février, les travailleurs du secteur médico-social se sont mobilisés encore une fois dans une nouvelle journée de grève nationale. Des différents événements et des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. 

Il s’agit d’une grève et d’une mobilisation très réussies appelées par des syndicats mais aussi par les “rencontres nationales du travail social en lutte”. Selon les organisateurs 5 000 personnes se sont mobilisées à Paris jusqu’à la place des Invalides où il y a eu une prise de parole des plusieurs collègues qui ont pu témoigner les terribles conditions du secteur. Risque de burn out partout, manque de personnel dans toutes les équipes de travail (ce qui a comme conséquence la surcharge de travail) et manque de moyens comme l’hébergement pour répondre aux besoins de la population. Une situation très compliquée surtout dans un contexte de crise économique qui a fait basculer des centaines de personnes à demander la prise en charge des services sociaux. 

Par ailleurs, les syndicats patronaux des associations du secteur se sont donné rendez-vous le 4 février pour manifester contre les conditions du secteur et pour diffuser leur discours pour ‘rendre plus attractif le métier’. Ils ne demandent pas seulement l’augmentation des ressources économiques destinés aux salariés et à l’accueil du public mais ils mettent également sur la table l’idée de reformuler les conventions collectives. Ils considèrent que nos droits acquis (par exemple les congés trimestriels dans la CN66) représentent des problèmes pour pouvoir embaucher des gens. Leur conception de notre métier comme un business pour pouvoir percevoir des revenus est en fait la vraie cause de ‘la perte d’attractivité du métier’. En effet, cette marchandisation du travail social et les mauvaises conditions de travail provoquent chez les jeunes la perte du sens de notre métier, qui devrait être consacré à l’accueil inconditionnel du public en besoin au lieu de servir aux intérêts privés. 

Par la suite, nous resterons en alerte pour défendre nos droits acquis et pour continuer à réclamer des meilleures conditions salariales pour les travailleurs du secteur et aussi pour améliorer les conditions d’accueil et d’accompagnement du public en besoin.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici