
Redaction
Depuis plusieurs mois, Eric Zemmour encourage la formation d’une force politique ouvertement réactionnaire. Après son parcours comme journaliste dans plusieurs médias, il a lancé sa candidature à la fin de l’année dernière.
Son parti politique récemment créé «Reconquête» dispute une frange de l’électorat d’extrême droite à Marine Le Pen. La candidate du Rassemblement National, heritière du mouvement créé par son explicitement filo-nazi progeniteur, a été critiquée récemment par Eric Zemmour pour n’est pas être sufissament engagée dans le sujet principal de son agenda : la haine anti-migrants.
Le Pen, sans abandonner ses positions politiques réactionnaires et xénophobes, a mis davantage l’accent sur des questions telles que le pouvoir d’achat. Zemmour et plusieurs députés lepenistes qui ont basculé de son côté veulent pousser un mouvement plus explicitement raciste : l’immigration serait le « principal problème » de la France.
Zemmour est si outrageusement d’extrême droite que Le Pen elle-même a déclaré qu’il comptait des nazis parmi ses collaborateurs. Et pour lui, Le Pen n’est pas assez raciste.
Le rejet de Zemmour par la rue est tel qu’il a dû annuler un événement à Paris par crainte de mobilisations. Il a ensuite dû renoncer à organiser un événement de campagne à Montreuil pour la même raison.
Il a finalement décidé de tenir son événement à Lille, pensant qu’il y aurait été libéré de la pression de la répudiation. Ce n’est pas arrivé.
Le premier organisateur de la marche est l’association SOS Racisme, dont certains militants ont été physiquement agressés par des militants de Zemmour en décembre dernier.
La marche a également été suivie par des organisations politiques, comme le NPA, ainsi que par des représentants des organisations syndicales (CGT, Solidaires, etc.)
La police municipale a répondu à la manifestation antifasciste en ouvrant la voie à l’extrême droite par la répression.