Un retour sur les Premières Rencontres d’Été Révolutionnaires du NPA

Les 26 au 30 août, le NPA a tenu ses premières Rencontres d'été Révolutionnaires. Une initiative qui a réussi à rassembler plus de 500 participants pendant plusieurs jours dans le sud-ouest de la France.

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Les Rencontres d’été Révolutionnaires : un succès militant 

Ces rencontres se sont faites après une année des luttes contre le gouvernement capitaliste de Macron, marquée par la bataille des retraites et par les mobilisations contre les violences policières suite à l’assassinat de Nahel. Après ces mobilisations, il était nécessaire de rassembler les forces des révolutionnaires pour tirer les bilans stratégiques de la lutte et pour préparer la suite.

Pour le NPA, cet événement représente un succès militant considérable. Surtout si on tient en considération qu’il s’agit des premières rencontres d’été après la scission du parti en décembre 2022. A ce moment, le groupe autour de Philippe Poutou et d’Olivier Besancenot avait décidé de faire scission pour chercher une alliance électorale avec la FI.

Malgré ce départ, la plupart des militants du parti (avec l’énorme vitalité de plus des 300 camarades du secteur jeune) ont décidé de continuer le NPA, pour contribuer à la construction d’une organisation anticapitaliste et révolutionnaire en toute indépendance de classe. Une décision qui s’avère correcte et nécessaire surtout dans une période dans laquelle les travailleurs et travailleuses ont besoin d’un outil politique capable de donner une perspective révolutionnaire à la lutte contre le gouvernement Macron.

 

Une rencontre internationaliste riche en débats

L’un des aspects les plus appréciés par les participants aux rencontres d’été était la présence de nombreux camarades venus de l’international, notamment des Etats-Unis, d’Allemagne, d’Espagne, de Grèce, d’Argentine et d’Italie, entre autres. Des camarades d’autres organisations révolutionnaires de France ont été invités à participer à des débats aussi, notamment les camarades de Lutte Ouvrière. Une perspective internationaliste plus que nécessaire, dans une période marquée à l’international par la crise économique, la guerre en Ukraine, ainsi que par des coups d’Etats en Afrique.

Dans ce sens, des camarades de Socialisme ou Barbarie ont participé à un débat internationaliste sur la montée de l’extrême droite dans plusieurs pays. Nous avons pu débattre, entre autres, sur la figure de Milei, un outsider libertarien d’extrême droite qui a eu une percée électorale aux primaires des présidentielles en Argentine. Sa campagne électorale constitue une véritable déclaration de guerre contre la classe ouvrière en Argentine. Les camarades du Nuevo MAS, qui ont milité la candidature de Manuela Castañeira, ont déclaré récemment que malgré le virage à droite électorale, le véritable rapport des forces va se jouer dans la rue. C’est pour cela que la bataille contre l’extrême droite implique également de mener le combat en ce moment contre l’ajustement budgétaire du gouvernement actuel Massa-Fernandez.

Un autre débat international a compté avec la présence de la camarade Chantal, militante au collectif Riders Collectives d’Allemagne, qui a participé au 1er Congrès International des Travailleurs de Plateformes de Los Angeles. Face à l’avancée de l’ubérisation et contre les entreprises de plateformes qui précarisent les travailleurs autour du monde, les travailleurs  de 17 pays se sont organisés dans un congrès international pour défendre leurs droits du travail. Il s’agit d’une expérience précieuse pour la classe ouvrière internationale, avec la perspective de mettre en place une coordination internationale des travailleurs en lutte contre l’ubérisation, d’organiser des journées de grèves internationales et de batailler pour la défense de droits syndicaux.

Les rencontres ont été également l’occasion des débats féministes « Prostitution : un débat sur la traite et l’exploitation sexuelle » et écologistes « Les luttes écologistes et le mouvement ouvrier ». Des conférences qui ont contribué à la formation des militant.e.s sur ces sujets pour pouvoir proposer une intervention révolutionnaire à ces mouvements. Le débat sur la prostitution a compté avec la présence de plus d’une centaine des camarades qui sont venus débattre pour construire une perspective abolitionniste révolutionnaire de l’exploitation sexuelle.

Les rencontres ont servi à rassembler nos forces, à approndir des débats de bilan et d’orientation nécessaires, ainsi qu’a réaffirmer des liens politiques militants entre des camarades révolutionnaires. Un succès militant pour continuer à construire un Nouveau Parti Anticapitaliste révolutionnaire, pour la lutte des classes, contre le gouvernement Macron et les patrons capitalistes.

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