Un facho de moins
L’année 2025 commence avec une bonne nouvelle, comme un cadeau des Rois mages : Jean-Marie Le Pen est mort. Nous ne pouvons que nous rejouir de la mort de ce tortionnaire raciste, antisémite, patriarche de l’extrême droite.
Sa fille, Marine Le Pen, a appris la nouvelle dans une escale au Kenya, au retour de son voyage à Mayotte. Son héritière politique ne tardera pas à essayer d’instrumentaliser la mort de son père pour la capitaliser politiquement. D’autres politiciens de la bourgeoisie ont déjà commencé à lui rendre hommage, comme le Premier ministre Bayrou.
L’heure est à la fête et à la lutte
Un rassemblement festif est en cours à République, rassemblant environ 5000 personnes. Nous partageons la joie de toutes celles et ceux qui se réjouissent à juste titre de la mort de Jean-Marie Le Pen. Le Pen père a marqué de sa brutalité le XXe siècle : successivement collabo en France, tortionnaire en Algérie et en Indochine, raciste et xénophobe dans le monde entier. Nous exprimons une pensée particulière à toutes les victimes de cet homme violent. Sa disparition ressource notre combat contre l’extrême droite, celui d’hier et celui d’aujourd’hui.
Enfin ! Mais encore …
Le combat contre tous ses héritier.es politiques continue. Jean-Marie Le Pen a généré une dynastie de réactionnaires : ses trois filles sont engagées à l’extrême droite, comme sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen. Au-delà de ses descendantes, Jean-Marie Le Pen a inscrit durablement les idées les plus nauséabondes dans le paysage politique français de l’après-guerre, bien aidé de sa fortune et de la bourgeoisie.
A propos des chambres à gaz, il déclare : « Je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale« dans un parfait sens du timing, peu de temps après le procès de Klaus-Barbie. Ses slogans simplistes comme « un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés de trop« ont marqué au fer rouge nos esprits.
Contre les odeurs nauséabondes, ouvrons les frontières
Jean-Marie Le Pen avait aussi comparé les écologistes à des pastèques : “vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur”, bien que les politiciens visés soient très loin d’être communistes. De notre part, nous assumons le drapeau rouge et les couleurs de la pastèque, et nous combattrons les xénophobes de tout poil jusqu’au dernier.
C’est pas les immigré.es, c’est pas les sans papiers, c’est les Le Pen, qu’il faut virer !