Nétanyahou affirme sa volonté de détruire le peuple Palestinien, la riposte internationale est vitale

La situation s’aggrave encore en Palestine avec le massacre des Palestinien.ne.s retranchés dans le Sud de la bande de Gaza, non épargnés par les frappes israéliennes. Le ministère de la Santé du Hamas fait état de 21 672 personens tuées du côté palestinien. Nétanyahou persévère dans sa folie génocidaire. En France, une nouvelle journée de mobilisations aura lieu samedi 13 janvier contre le génocide en Palestine.

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Marche à Washington FREE PALESTINE! 4 Novembre 2023, Elvert Barnes

Sur les 2,4 millions habitant.es de la bande de Gaza, 85% ont été déplacés selon l’ONU. Alors qu’il apparaît de plus en plus criant aux yeux de ceux qui ne voulaient pas voir que Nétanyahou poursuit un objectif génocidaire, Biden livre 14 000 obus à Israël.  

Etats-Unis et Israël sèment la guerre

La guerre s’étend aussi en Syrie, où l’Israël revendique le plateau du Golan. En mer Rouge la situation est tendue entre les rebelles houthistes, soutenus par l’Iran, et les navires israéliens et étasuniens. L’armée étasunienne a attaqué en Syrie et en Irak. L’Israël a frappé aussi en Syrie et au Liban, face au Hezbollah. Alors que la région semble prête à s’embraser, le gouvernement israélien continue les provocations. 

 

Le gouvernement israélien veut forcer les Palestinien.nes à l’exil

Les médias israéliens ont relayé l’information que Nétanyahou “œuvre à mettre en place le projet de la migration volontaire des habitants de Gaza ». Premièrement, dans cette déclaration le gouvernement israélien n’évoque plus la question du Hamas mais celle du “nettoyage” etnique. Les Palestinien.ne.s seraient comdamnés à l’exil ou à la mort. Le premier ministre d’un pays qui s’est construit sur le mythe de rassembler la diaspora juive veut forcer à l’exil 2,4 millions de personnes. Quand dans beaucoup de pays du monde l’extrême droite progresse et les frontières se referment encore plus qu’auparavant, ce projet de Nétanyahou apparaît comme un plan de destruction de la population palestinienne. L’article de Médiapart “La France veut bien accueillir des Palestiniens de Gaza, mais sans leurs enfants” révèle que l’Etat français ne laisse même pas ses ressortissants vivant en Palestine revenir en France avec leur famille. Après avoir fait déplacer les Gazaouis vers le Sud du pays sans cesser de les pilonner, le gouvernement israélien entend les chasser au-delà de la mer. 

 

Un génocide qui dit presque son nom

61 % des personnes tuées à Gaza depuis le 7 octobre sont des civils. Une telle proportion démontre que l’objectif de Nétanyahou n’est pas de détruire simplement le Hamas qu’il a bien volontier laissé s’installer au pouvoir, mais d’en finir avec la Palestine. 10 000 enfants Palestiniens ont été tués. Des bombes au phosphore blanc ont été utilisées. Le but poursuivi par Nétanyahou est clairement un génocide. 

Dans la manifestation du 30 janvier d’Israélien.ne.s à Tel Aviv, la dénonciation du génocide de l’armée israélienne s’est affichée sur les pancartes, peut-être pour la première fois. Nétanyahou est contesté dans son pays et il a annoncé que la guerre allait durer de long mois. Les travailleuses et travailleurs israéliens ne doivent pas lui laisser ce sursis. La classe ouvrière peut mettre fin à cette politique suprémaciste du gouvernement Israélien, en se mobilisant et en faisant grève pour dégager ces tyrans d’extrême-droite. 

 

Un gouvernement français pro-sionniste sur une ligne xénophobe

La militante membre du bureau politique du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) à Gaza, Mariam Abou Daqqa a été expulsée du territoire français le 10 novembre. C’est une véritable censure qui s’opère. Sur fond de loi Immigration, nous voyons se dessiner une politique du gouvernement français autoritaire, de censure, xénophobe et raciste. Elle se donne maintenant les moyens d’agir en chassant les voix dissonantes à sa propagande pro-sionniste, après avoir interdit d’octobre à novembre les rassemblements solidaires du peuple Palestinien. 

 

Continuons de construire une riposte internationale contre la barbarie israélienne

Face à l’extension du conflit, au génocide qui s’ammorce, la réponse internationale doit permettre d’isoler Nétanyahou. Ce ne sont pas les dirigeants qui mettront fin aux guerres, ils sont bien trop intéressés par les ventes d’armes et par leurs besoins de maintenir un allié au Proche-Orient. C’est aux travailleuses et travailleurs uni.es de mettre fin au carnage en faisant grève pour empêcher l’acheminement des armes, et en manifestant massivement partout dans le monde pour que le sionisme ne soit plus une idéologie acceptable. Nous luttons pour l’abolition des frontières, non pas pour que des peuples en chassent d’autres, mais pour qu’ils vivent ensemble. Celà est possible si les travailleuses et travailleurs, qu’iels soient Israélien.nes ou Palestinien.nes, voient leur énemis dans leurs maîtres et non pas dans leurs voisin.es. Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes : notre réponse est anticapitaliste et internationale !

Pour 2024, nous nous souhaitons un mouvement de masse pour dégager les despotes sanguinaires. Samedi 13 janvier nous serons dans la rue pour dénoncer le massacre et arrêter le génocide. 

 

A lire sur la guerre en Palestine  : 

Médiapart, René Backmann, le 26 décembre 2023

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