Lutte Ouvrière et la question du voile

Un débat avec les camarades de Lutte Ouvrière autour de la question du voile, suite aux récentes déclarations polémiques de Nathalie Arthaud. 

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Pas plus tard que le 27 mai dernier, l’ancienne candidate aux dernières présidentielles, législatives et européennes et actuelle porte-parole de Lutte Ouvrière (LO), Nathalie Arthaud, a pris position sur les dernières mesures évoquées par le gouvernement Bayrou-Retailleau quant à l’interdiction du voile dans de nouveaux secteurs de la vie publique française. Interrogée par la chaîne Le Média, la militante révolutionnaire n’est pas passée outre les polémiques et a même conduit à une forte vague de mauvaise presse entachant l’image médiatique de LO. Nous revenons sur ce débat avec les camarades de Lutte Ouvrière sur la question du voile et la lutte contre l’islamophobie d’un point de vue marxiste révolutionnaire.

 

Nouvelles attaques du gouvernement envers les femmes musulmanes : que se passe-t-il ? 

La proposition de loi sur laquelle Le Média avait interrogé Nathalie Arthaud était celle visant à interdire le port de tous signes ostentatoires ou politiques dans l’accompagnement des enfants en sortie scolaire. La proposition de loi s’est vue rapidement élargie à tout le système de l’instruction publique, dans tous les lycées et même dans les universités. Cette loi a été proposée en février dernier par le député du Rassemblement national Julien Odoul, qui est une référence en termes d’islamophobie et de sexisme décomplexé, comme lorsqu’il avait déclaré en avril 2021 sur le plateau de LCI face à l’ancienne candidate LR en Île-de-France : “Je ne suis pas blonde moi !”

En somme, nous savons très bien la visée politique et idéologique de cette proposition de loi, qui est l’invisibilisation voire l’extermination sociale de la place de la femme voilée dans la société française. Ainsi, c’est une loi qui attaque fondamentalement le droit d’exister pour les femmes musulmanes en France, car cette loi considère donc que toutes les femmes ne sont pas à niveaux égaux, qu’il y aurait donc des “sous-femmes” qui ne méritent pas d’exister socialement, économiquement, etc. Pourtant, ce qui est curieux, c’est qu’à longueur de journée, on nous explique que ce qui dérange dans l’objet du voile, c’est l’utilisation oppressive, privative des libertés individuelles des femmes face aux hommes dans les pays théocrates musulmans. 

Cependant, c’est une nouvelle oppression qui est mise en œuvre par le RN. Ce qui dérange ici – et il ne faut pas être aveugle –, c’est la femme voilée, car elle est musulmane ; l’islamophobie s’y dessine. Une islamophobie qui, petit à petit en quelques années de cela, est passée d’un sentiment islamophobe grandissant à une islamophobie d’État et qui a progressé, en fonction des lois qui se voient être adoptées à l’Assemblée nationale et au Sénat. Oui, même chez ceux censés être les “modérés”, qui sont dans la “concession” politique permanente, se voient déclarer dans une tribune ouverte “A bas le voile !” (Cette citation provient de Bruno Retailleau, actuel président du parti Les Républicains [LR].)

Ainsi, pour ne pas voir la progression matérielle de l’étatisation de l’islamophobie en France, il faudrait soit être de droite, soit être utopiste. Les dynamiques actuelles font en sorte d’opprimer, toujours de plus en plus violemment, la communauté musulmane en France. Rien que le 25 avril dernier, nous avions pu assister au terrible meurtre d’Aboubacar Cissé, qui est mort de près de 57 coups de couteau dans l’enceinte d’une mosquée dans le Gard, mort simplement parce qu’il était musulman. On ne parle pas de n’importe quel meurtre, ici on parle de meurtre par haine aussi bien raciale que culturelle. C’est 828 cas d’actes antimusulmans recensés en 2023 par le CCIE (Collectif contre l’islamophobie en Europe) et 47 % des musulmans européens. déclarent subir des discriminations. Surtout depuis le 7 octobre, on s’est vite empressé de ressentir une islamophobie décomplexée ; les discours déshumanisants se font monnaie courante depuis par ailleurs.

Il y a même eu la publication du fameux “rapport”, “Frères musulmans et islamisme politique en France”, qui détaillerait selon l’Élysée un entrisme par le bas à travers les écoles confessionnelles, les lieux de culte et à travers des organisations humanitaires. À ce propos, Bruno Retailleau déclarait qu’il y a “un islamisme à bas bruit qui se répand en tentant d’infiltrer les associations sportives, culturelles, sociales ou autres”, et dont “l’objectif ultime est de faire basculer toute la société française dans la charia”. On se croirait revenir à l’époque de l’antisémitisme d’État, qui venait dire que les juifs contrôlaient les banques et autres sphères privilégiées de la société capitaliste. La seule différence, c’est qu’à l’époque “l’entrisme”, pour la classe bourgeoise, se percevait par le haut. En bref, ici, le gouvernement cherche à sourcer une théorie du complot qui puisse trouver un point d’ancrage matériel pour affoler les foules.

De plus, l’acharnement envers les femmes musulmanes a lieu dans un contexte de persécution politique et de répression d’Etat envers les soutiens de la Palestine. L’Etat essaie d’instaurer la logique d’assimiler les soutiens du peuple palestinien mobilisé.es contre le génocide à Gaza à des terroristes radicalisé.es. Il est évident que l’offensive islamophobe s’inscrit dans ce contexte de soutien incondtionnel du gouvernement Macron à Nétanyahou et à sa politique de massacre en Palestine. Nous ne pouvons pas non plus oublier le passé colonial de la France en Afrique, notamment en Algérie, perdant de vue l’instrumentalisation de la laïcité pour justifier des politiques qui s’inscrivent dans le contexte des oppressions coloniales envers des populations opprimées par une puissance impérialiste. 

Ainsi, en tant que marxistes révolutionnaires, ne pas rendre compte des dynamiques oppressives actuelles et même, nous pouvons dire, de la bouc-émissairisation de la communauté musulmane en France, notamment par la stigmatisation des femmes musulmanes, et de là, les considérer comme étant égales en termes de traitement – médiatique, politique et même idéologique par l’État français – aux autres religions, donc au christianisme et au judaïsme principalement (sans toutefois faire de hiérarchie, mais simplement en constatant l’acharnement effectif de la réalité sur les musulman·es), cela ne peut produire que de la désorientation politique. 

Là où la gauche se doit d’adopter un discours révolutionnaire qui puisse faire naître une contestation massive populaire face à cet acharnement réactionnaire, Lutte Ouvrière enfonce le clou par une position des plus laïcardes nous rappelant celle d’un Jean-Luc Mélenchon en 2012, ce qui est absolument préoccupant, étant donné que, sur ce sujet précis, ce dernier est plus à gauche que la principale organisation révolutionnaire française.

 

Lutte Ouvrière joue le jeu de la bourgeoisie par sa philosophie de « class-first »

C’est donc en prenant en compte tout le contexte évoqué ci-dessus que nous pouvons désormais nous concentrer sur la déclaration de la porte-parole de Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud : “Dans l’islam, mais dans toutes les religions, le judaïsme, le catholicisme, les femmes, elles sont inférieures aux hommes, les femmes on leur impose de nouvelles contraintes, on veut les contrôler, encadrer leur vie et c’est ça, moi, ce que je rejette. Et ce qu’on voit pour le voile en l’occurrence, regardez comment les plus extrémistes et les islamistes l’utilisent, en Afghanistan, en Iran, comme une privation de la liberté des femmes. C’est un problème collectif auquel il ne faut pas réfléchir qu’individuellement.”

Ainsi, c’est là que se joue un débat de fond pour le marxisme révolutionnaire. Car si nous prenons en compte les conjonctures et les dynamiques actuelles de la lutte des classes et de ses conséquences sur les populations immigrées et, plus précisément – pour ce qui est du cas de la France –, sur les populations arabo-musulmanes, ce qu’a déclaré Nathalie Arthaud devrait tout d’abord faire naître une incompréhension. Tout simplement car il y a déjà une incompréhension des nouvelles dynamiques de la lutte des classes. 

Néanmoins, ce n’est pas en contradiction avec une organisation qui développe une stratégie et une pratique “attentiste” et qui se targue de “conserver la flamme de la révolution pour les générations futures”, car nous serions dans une période de recul pour le combat révolutionnaire, nous expliquent-ils. Certes, la religion de manière globale et en tant qu’institution est, comme le décrivait Marx, “l’opium du peuple”, et cela est toujours vrai par ailleurs. Seulement, nous ne pouvons nous résoudre à faire l’unité aussi bien dans l’action que dans le discours avec notre État impérialiste, qui est l’instigateur d’une vague d’oppression et de stigmatisation permanente envers une certaine communauté religieuse au sein de la population. 

Tout en sachant que nous n’avons clairement pas la même définition de la laïcité que celle du gouvernement, là où la leur est restrictive et est dans la privation d’existence sociale et politique. Nous, nous aurions une définition qui soit de l’ordre du libre droit de chacun, de croire ou de ne pas croire, d’avoir le libre choix d’être croyant. Nous sommes pour le libre choix, sans conditionner les individus que cela concerne, au contraire de ce qui se passe en Afghanistan ou en Iran. 

Seulement, le contexte dans lequel nous sommes diffère de celui des pays évoqués par Nathalie Arthaud, et le présentateur du Média nous le fait bien remarquer : “Nous ne sommes pas en Afghanistan ou en Iran, donc ces femmes (musulmanes en France) ont la liberté de le mettre ou de ne pas le mettre (le voile). Du coup, votre position (celle de LO) peut justement alimenter les positions des personnes d’extrême droite, d’Attal et autres.” 

Le présentateur du Média a visé juste : le rapport de force de la religion musulmane en tant qu’origine de l’oppression des femmes n’est pas le même ici qu’en Afghanistan ou en Iran, où l’on parle d’États qui sont musulmans, avec une forte influence des mosquées. À ce que nous sachions, nous ne sommes pas en France dans un État musulman, bien au contraire, comme vu plus tôt dans l’article.

Donc il n’y a pas de risque que l’État impose le voile aux femmes, c’est même plutôt le contraire : à force d’attaques répétées, il ne serait même pas étonnant, par ailleurs, que pour certaines personnes le voile devienne un symbole de contestation dans le futur. 

Si le rapport de force n’est pas le même, revenir mettre un couvert sur la question du voile ne sert pas à “éveiller la conscience” des “pauvres femmes” musulmanes soumises, mais bien au contraire, à les rebuter de voir en l’extrême gauche un nouvel ennemi de classe, qui, in fine, fait adopter très facilement le “de toute façon les extrêmes se rejoignent”. 

Ce que LO n’a pas l’air de comprendre, c’est qu’il y a un temps à tout et pour tout. La critique de la religion, évidemment que c’est fondamentale si nous nous battons pour l’émancipation du genre humain, mais pas lorsque les communautés religieuses en question – l’islam ici – sont malmenées par tout l’Occident. Cette récente sortie fait un désastreux parallèle avec celle de Jules Guesde (fondateur du Parti socialiste avec Jean Jaurès) lors de l’affaire Dreyfus, où ce dernier avait déclaré : “cela ne regarde en rien les prolétaires” (car Dreyfus venait d’une famille bourgeoise). 

Une position dangereuse, qui a totalement invisibilisé la question de l’oppression étatique des juifs, comme un nouvel épisode dans la progression de l’antisémitisme d’État de l’époque, et qui de ce principe y a participé malgré lui. Ici, Nathalie Arthaud invisibilise entièrement la question de l’oppression des personnes musulmanes sans articuler de mots d’ordre qui puissent témoigner ne serait-ce qu’une solidarité entre tous les opprimé.es, et qui, en définitive, vient même nier la progression historique de l’islamophobie d’État qui s’installe doucement dans le pays, ce qui revient à participer au climat islamophobe global, malgré elle.

Nous qualifions de dangereuse cette position, car nous estimons que la classe prolétarienne qui sera la mise en mouvement même de la révolution socialiste à venir ne peut être autre que la somme de tous les opprimé.es rassemblées sous un seul et même objectif : le renversement du capitalisme et du système d’oppressions. Ainsi, nous nous devons d’être solidaires avec les tranches les plus opprimées, stigmatisées, violentées, de la classe ouvrière. 

La prétendue orthodoxie marxiste que nous présente Lutte Ouvrière ici est sans aucun doute le vecteur de défaite des prochaines luttes du prolétariat. Pour eux, les conditions ne sont jamais réunies pour quelconques actions, soulèvements, etc. Au risque de vous décevoir, camarades, la lutte des classes n’est pas un roman faisant preuve de la plus grande linéarité, bien au contraire, et vous le savez.

Alors, garder cette même position datée et routinière d’il y a au moins deux siècles concernant la laïcité, sans en prendre les conditions nouvelles de cette lutte, ou même de ce qui est mis derrière ce terme, c’est absolument dangereux pour l’avenir de la lutte des classes. Aujourd’hui, au 21ᵉ siècle, la laïcité, instrumentalisée par l’Etat capitaliste, est avant tout un terme antireligieux plus qu’antireligion.  

Lutte Ouvrière se voit donc adopter une position qui pactise en tout point avec les discours allant de G. Attal jusqu’à E. Zemmour, là où on aurait au minimum pu attendre un mot d’ordre de l’organisation majoritaire de l’extrême gauche appelant à la solidarité entre tous les travailleur.euses. Car il s’agit des travailleuses visées par une proposition de loi qui cherche à renforcer la persécution sur une fraction de notre classe, il ne s’agit pas d’une loi qui vise à être critique des institutions religieuses.

Lutte Ouvrière est désorientée, tellement désorientée qu’elle ne se rend même pas compte qu’elle valide presque à demi-mots les propos et propositions de la bourgeoisie. Tout ça est dû malheureusement à son renfermement au monde extérieur, à sa sectarisation. La prétendue “avant-garde” vient tout juste de passer ici à l’arrière-garde du prolétariat révolutionnaire.  

 

Pour la refondation de la gauche révolutionnaire

En février dernier, à la suite du 1er congrès du NPA-Révolutionnaires (scission du NPA), Socialisme ou Barbarie s’est vu être exclu de l’organisation par des méthodes bureaucratiques, qui visaient simplement à évincer les contradictions internes que nous avions tentées de débattre, pour obtenir des clarifications politiques et stratégiques. 

Comme vous le savez déjà, nous n’avons jamais eu de réponse aux questions que nous posions à l’époque à la direction du parti ; la seule réponse fut la porte. Déjà à ce moment-là et en réaction à cet épisode, nous avions appelé à construire une nouvelle organisation révolutionnaire. Le débat qu’a fait germer la récente sortie médiatique de Lutte Ouvrière démontre uniquement la crise en cours de la gauche révolutionnaire. 

La désorientation de Lutte Ouvrière sur des sujets comme la question des femmes musulmanes, qui sont désormais, et à cause de l’extrême droite, des sujets de société posés à l’ensemble du spectre politique, démontre la nécessité de construire du neuf, prenant en compte les défis de cette nouvelle période historique qu’est le 21ᵉ siècle.

Car au-delà de la non-préparation de LO à répondre à de tels sujets et qui démontre tout l’intérêt qu’ils et elles portent à de tels sujets – c’est-à-dire peu voire aucun – , il y a nécessité d’avoir une organisation de gauche révolutionnaire qui soit en phase avec son temps. La philosophie du class-first montre ses limites lorsque nous nous posons – et à juste titre – la question de la convergence des luttes (écologique, LGBTI, féministe, ouvrière, etc.) 

Si la principale organisation révolutionnaire que LO prétend devenir, seulement par la désagrégation du NPA, est incapable de formuler une politique de classe claire et en toute indépendance des considérations plus qu’inactuelles de la bourgeoisie capitaliste sur la question du voile, nous ne pouvons attendre de LO d’être la direction du futur mouvement révolutionnaire. Ces types de positionnements nient les potentialités de réaction des classes populaires face à ses oppresseurs et créent de la désorientation politique. 

L’enjeu majeur pour la classe ouvrière d’ici ces prochaines années est donc de se munir d’organisations indépendantes et de politiques offensives faces aux attaques successives de la bourgeoisie. La réalité est que cette analyse de “recul” historique du prolétariat que constate LO mais aussi le NPA-L’Anticapitaliste (autre scission du NPA) est dû à des politiques défensives sans apprécier les contrepoids de la situation (LO se renfermant sur elle même, et le NPA-A rejoignant le NFP par opportunisme). Ce qui est un recul historique c’est seulement les vieilles maisons de la gauche révolutionnaire qui, dépassées et débordées par un monde qu’ils ne comprennent plus, qu’ils n’analysent que de manière défaitiste, provoque un écho de délaissement de la classe ouvrière pour son auto-émancipation. 

Pourtant, le mouvement féministe en Amérique latine pour la légalisation de l’avortement nous a prouvé le contraire, le sursaut du mouvement LGBTI en Argentine suite aux déclarations de J. Milei cet hiver nous prouve aussi le contraire, ou encore la lutte des travailleurs de plateformes qui s’organisent maintenant mondialement et qui a trouvé une voix au Brésil, et qui se battent contre l’ubérisation des conditions de travail, nous prouve encore une fois le contraire. 

Ici encore, ce n’est que la classe ouvrière elle-même, en prenant son destin en main qui pourra mettre fin à l’ère de la société capitaliste. Notamment par la mise en mouvement de tous les opprimé.es, même des croyant.es contre l’opression de l’Etat. Mais cela implique nécessairement une révolution de la manière dont doivent s’organiser les travailleur.euses.

Socialisme ou Barbarie se propose de participer à ce renouveau, qui ne peut être mis en place sans un bilan complet du stalinisme et de la signification que cette trahison a impliquée pour le mouvement ouvrier, ayant structuré tout le rapport défaitiste de la classe ouvrière quant à la révolution socialiste.

Notre objectif est donc de redonner du sens à un projet révolutionnaire capable de relancer la bataille pour la révolution socialiste au 21e siècle.

Pour la refondation de la gauche révolutionnaire, qui soit du côté de tous.tes les opprimé.es, défendant les communautés stigmatisées même religieuses, adoptant un discours actuel en phase avec la réalité et amorçant une rupture radicale avec les fantasmes des organisations traditionnelles. Pour une organisation révolutionnaire laïque et non laïcarde.

 

Sources

https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/gaza-licenciements-massifs-bollore-une-evolution-barbare-de-nos-societes-nathalie-arthaud-QYAlSMA1Qumh8OPaq9bndQ

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/textes/l17b

https://www.liberation.fr/politique/la-grosse-sortie-sexiste-de-julien-odoul-tete-de-liste-rn-en-bourgogne-franche-comte-20210414_CFAH2RE6PJG35L3RD2DBETQYC4/

https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/09/le-meurtrier-presume-d-aboubakar-cisse-mis-en-examen-pour-assassinat-a-raison-de-la-religion_6604410_3225.html

https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/09/le-meurtrier-presume-d-aboubakar-cisse-mis-en-examen-pour-assassinat-a-raison-de-la-religion_6604410_3225.html

https://www.humanite.fr/societe/discrimination-a-lembauche/islamophobie-pres-dune-personne-musulmane-sur-deux-declare-etre-victime-de-discrimination-dans-lunion-europeenne

https://www.humanite.fr/politique/bruno-retailleau/rapport-sur-la-menace-des-freres-musulmans-le-document-declassifie-qui-agite-les-passions

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